La photographie comme moyen d’épanouissement personnel avec Heather Agyepong et Daisy Ifama

Le dernier court métrage réalisé en partenariat avec Nikon et WaterBear raconte l’histoire de la photographie en tant qu’outil puissant de communication, de guérison, d’introspection et de développement
« La culture visuelle est omniprésente », révèle Heather Agyepong devant la caméra, tandis qu’à l’écran son visage s’affiche et disparaît par intermittences. « Elle est partout », poursuit-elle. C’est ainsi que commence The Mind in Focus,, un court métrage sur le rôle transformateur de la photographie dans le domaine de la santé mentale, au travers de l’objectif de la créatrice Vanessa Anglade et de l’ambassadrice Nikon Heather Agyepong.
En partenariat avec WaterBear Studios et Nikon, The Mind in Focus crée une conversation ludique et passionnante sur les thèmes de la santé mentale et de l’identité. Il est réalisé par la talentueuse Daisy Ifama – le cerveau derrière le court métrage RIP SENI, le documentaire Netflix Twinkleberry et la co-fondatrice de la plate-forme média gal-dem.
Il s’agit d’un film au ton inspirant et touchant, conçu sous un format imaginatif et expressif. Comment ? Nikon magazine visite les coulisses.
Nikon Team

The Mind in Focus
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Comment The Mind in Focus explore-t-il la photographie et la santé mentale ?
Daisy : Je voulais présenter les discussions sur la santé mentale sous un jour nouveau – en mettant en avant des prises de vue ludiques, plutôt que lentes et solennelles. Le travail de Heather et Vanessa a permis d’aller plus loin, grâce à des interprétations intéressantes de ce à quoi les conversations sur la santé mentale peuvent ressembler, et ressemblent effectivement. L’utilisation de filtres à prisme sur l’objectif s’inspire de la série ego death d’Heather (la série de photographies inspirée du concept de « l’ombre » du psychiatre Carl Jung) et a produit des images superbes et fracturées des différentes couches du moi.
Heather : Mes photographies m’aident à ralentir et à traiter des idées et des émotions complexes. Le fait de créer ma propre culture visuelle me semble cathartique. Comme je le dis dans la série, l’appareil photo me permet d’explorer mes méandres internes et de me comprendre plus en profondeur.
Comment vouliez-vous présenter les appareils photo Nikon ?
Daisy : Je voulais rendre la photographie accessible, en présentant le fonctionnement des appareils photo Nikon de façon simple et compréhensible. L’élément clé, ce sont les images et ce qu’elles évoquent, plutôt qu’une configuration ou un ensemble de réglages complexes.
Comment décririez-vous votre style créatif ?
Daisy : J’espère qu’il semble authentique. Je m’interroge vraiment sur la narration et je consacre beaucoup de temps aux commentaires des gens pour m’assurer que les images ne nous éloignent pas trop des mots. J’aime aussi les moments d’humour – les gens sont drôles, et je les trouve beaucoup plus intéressants qu’une construction totalement abstraite !
Heather : Mon travail porte sur l’autoportrait et la création d’un sentiment d’introspection personnelle. Je travaille avant tout pour moi, et je conseille toujours aux photographes de cultiver l’authenticité. Les gens sentent cette authenticité.


Expliquez-nous les préparatifs avant le tournage. Par quoi avez-vous commencé ?
Daisy : Par l’élaboration de l’histoire exacte que nous voulions raconter. Heather et Vanessa sont toutes les deux extrêmement éloquentes et axées sur l’introspection. J’ai eu la chance de pouvoir leur poser des questions et de recevoir de leur part des réponses richement argumentées. Les similitudes qu’elles ont toutes deux trouvées dans leurs travaux respectifs nous ont servi de bases. Pour le montage, la musique et la conception sonore, j’ai réalisé un premier montage de base, avant que l’excellent Max McCabe ne le termine, créant ainsi une dynamique unique, associée à des moments essentiels de calme.
En quoi la sélection de photos de Heather à 0:42-0:55 alimente-t-elle la discussion dans le film ?
Daisy : Heather a un catalogue de photographies incroyable. J’aime qu’elle soit le sujet d’une grande partie de son travail. C’est pourquoi j’ai voulu introduire cela dès le début du film. Cela permet dans une certaine mesure d’accéder à cette capacité d’introspection qui lui est propre et, comme Heather est également actrice, de parfaitement ressentir le message qu’elle veut faire passer.
Le film s’inspire de sa série ego death, mais son travail est très varié, des tons bruns de Le Cake Walk (0:44) aux jaunes vifs de Yaa (0:49) en passant par les bleus de The Gaze on Agbogbloshie (0:52). Ses photographies attirent l’attention à la fois par leurs couleurs et leurs sujets. Il était donc important de montrer cette diversité lorsqu’elle évoque son parcours de photographe.
Heather : J’ai apprécié le fait que Daisy nous laisse libres dans les conversations et honnêtes vis-à-vis de nos expériences personnelles.
Heather, vous avez mentionné votre sens critique (0:51). Comment accueillez-vous ou faites-vous taire ce dernier ?
Heather : On ne peut pas l’ignorer. Il exprime souvent un sentiment de peur, mais vous devez vous arrêter un instant et vous demander : « Peur de quoi ? » Il peut s’agir d’un échec, d’une réussite ou d’une vulnérabilité, mais plus vous explorez votre sens critique, plus il perd de son pouvoir. Je crois aussi beaucoup en la thérapie et au fait de consulter des thérapeutes pour surmonter des blocages mentaux.


Quels sont vos meilleurs conseils pour aider les créatifs à s’approprier leurs propres récits ?
Daisy : On peut facilement minimiser ses propres forces, car elles ne sont pas toujours tangibles ou faciles à mesurer, ni ne résultent d’une volonté délibérée, mais les expériences apportées par la vie nous enseignent les plus grandes leçons et nous sont personnelles ! Embrasser votre être dans sa totalité et apprendre à considérer cela comme une force, ainsi qu’un moyen de faire naître votre propre voix, vous aidera à vous démarquer et à créer des œuvres inoubliables qui toucheront les gens.
Heather : La tenue d’un journal est essentielle pour moi. Je peux ainsi exprimer mes pensées et noter des idées créatives. Ne filtrez jamais ces pensées – elles vous appartiennent et personne ne vous jugera.


Les cinq étapes du Nikon magazine pour réaliser de meilleures vidéos
- Définissez la résolution et la cadence de prise de vue. Pour obtenir une qualité cinématographique, la 4K à 25 vps est parfaite.
- Utilisez le mode N-Log pour gagner en flexibilité lors de la postproduction. Le mode N-Log saisit une large plage dynamique, ce qui préserve davantage de détails dans les hautes lumières et les ombres pour une plus grande flexibilité en post-production.
- Ajustez la balance des blancs. Tenez compte de votre environnement avant de sélectionner vos options prédéfinies. Vous pouvez également régler manuellement la température de couleur à l’aide du paramètre Kelvin.
- Utilisez des filtres ND. Les filtres ND (densité neutre) réduisent la quantité de lumière entrant dans l’objectif, ce qui vous permet d’utiliser des ouvertures plus grandes et des vitesses d’obturation plus lentes sans surexposer votre film. Il existe également d’autres filtres à expérimenter.
- Vérifiez l’accumulateur et le stockage. Vérifiez votre stockage, rechargez vos accumulateurs (ou prenez une poignée-alimentation) et vous serez prêt.
Regardez The Mind in Focus ici.
L’équipe
Directrice : Daisy Ifama
Avec : Vanessa Anglade et Heather Agyepong
Société de production : Park Village
Producteur exécutif : Adam Booth
Cheffe de production : Angelica Riccardi
Producteur : Jo-Jo Ellison
Rédacteur : Max McCabe
Directeur de la photographie : Caleb Johnston
1er assistants caméra : Ben Meads et Alex Carpenter
Machiniste : Joe Kennedy
Technicien : Stefan Anderson
Direction artistique : Sophie O’Brien et Oliver Langton
Preneur de son : George Davies
Runneuse : Yasmin Boxall
GFX : Ewan McIntosh
Montage supplémentaire : Julien Quantrill
Conception sonore : Luis Isserman
Étalonneur : Vic Parker
Photo d’accueil : Lot’s Wife (triptyque), ego death, commandé dans le cadre du Jerwood/Photoworks Award, 2022, présenté dans le film à 1:57, ©Heather Agyepong
En savoir plus sur l’inspiration
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À la découverte du nouvel objectif NIKKOR Z 50mm f/1.4

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